Analog – Ahmed en noir et blanc

L’étape la plus marquante de notre voyage a été la découverte de ce paradis à une altitude de 1 849 mètres : Le Lac d’Oredon, dans les Pyrénées françaises. J’avais en tête de monter en altitude pour faire une randonnée au cours de notre road trip et c’est totalement par hasard, grâce à Google Map, que j’ai pu repérer ce lac. Nous y sommes arrivés en fin de journée, après une longue route qui m’a donnée extrêmement mal au cœur, et avons réussi à obtenir les derniers lits du refuge qui se trouve à proximité du lac. J’avoue que nous n’avions pas trop envie de faire un bivouac sous des températures relativement basses et sous une telle humidité.
A peine arrivés, nous avons pris une heure pour faire une petite randonnée autour du lac avant le dîner. L’ambiance était incroyable, le brouillard dense octroyait au lac un caractère magique.
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Au réveil, à 7 heures, la vue depuis la terrasse du refuge était simplement fantastique. Après un bon petit déjeuner nous sommes partis randonner.
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L’objectif de l’étape suivante était de rejoindre l’océan. Dans un premier temps, nous avons posé notre tente à Socoa où nous avons campé puis nous avons visité Biarritz et, avant Bordeaux, nous avons passé une dernière nuit dans un camping près de l’océan et dans les forêts de pins.
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A l’origine je devais finir la pellicule dans un de mes appareils photo, puis j’ai posé le numérique sur l’échelle de la mezzanine et j’ai fait ces quelques photos. C’est jamais très évident de faire des autoportraits, ni très innovant en terme de prise de vue, surtout sans télécommande ni trépied, mais voilà, ça fait aussi parti de mon processus de photographe.
J’en profite pour vous dire merci pour votre soutien. <3
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Une de mes lubies photographiques s’est réalisée avec Marlène l’été dernier. Nous sommes allées à l’aube faire des photos dans un petit coin de paradis dissimulé à l’arrière d’un village de la Drôme.
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Solène avait envie de réaliser une séance photo uniquement en argentique et c’est vers moi qu’elle s’est tournée pour la faire. Je ne suis clairement pas modèle à l’origine et j’avais une certaine pression sur les épaules mais le regard de Solène sur ses modèles est tellement doux que je savais que je pouvais lui faire confiance pour tirer le meilleur de moi-même.
Nous nous sommes données rendez-vous dans un superbe quartier du 20ème arrondissement de Paris que je ne connaissais pas. Ça a été l’occasion pour moi de découvrir un endroit génial et également de rencontrer une super photographe. Solène a publié les photos sur son site avec des mots très touchants sur mon travail et également son ressenti sur une séance photo à l’argentique, toujours intéressants pour ceux qui hésitent encore à se lancer.
Je vous laisse découvrir ma sélection des portraits que j’ai préférés.
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